Biographie de Jean-Paul RIOPELLE

Riopelle 1947 Photographie Maurice Perron MNBAQ

Riopelle 1947 Photographie Maurice Perron MNBAQ

 

BIOGRAPHIE

Né à Montréal en 1923, Jean-Paul Riopelle est l’un des grands artistes canadiens du XXe siècle.

En 1941-42, il étudie à l’École polytechnique de Montréalais. Le soir et le dimanche il dessine la nature. Il s’intéresse à la perspective et pratique la photographie. En 1942-45, il suit des cours à l’École des beaux-arts et s’inscrit à l’École du meuble. C’est là qu’il fait la rencontre du peintre Paul-Émile Borduas qui devient son professeur. Auprès de Borduas, Riopelle réalise ses premières œuvres abstraites. Il fréquente aussi Ozias Leduc et William Morrice.

À Montréal, au lendemain de la Seconde guerre mondiale, il est membre du groupe automatiste de Paul-Émile Borduas. Ces Automatistes montréalais ont déduit du principe surréaliste de la dictée de l’inconscient une théorie véritablement plastique.

En 1946, il voyage à Paris puis à New York. Il retourne ensuite vivre à Paris où il organise une exposition du groupe automatiste. Il rencontre des écrivains proches du surréalisme comme Aimé Césaire et des peintres comme Picabia, Nicolas de Staël.

En France, au début des années 1950, Riopelle joue un rôle dans le mouvement de la peinture abstraite, avec l’abstraction lyrique, illustrée par ses « mosaïques ». Son style évolue énormément. Il expérimente tour à tour des techniques très variées : peinture appliquée au pinceau, empâtements de couches de matière qui s’apparentent à la sculpture, projections de filaments de peinture, apllication de la peinture au moyen de couteaux. Il est soutenu par le marchand new-yorkais Pierre Matisse, et a pour amis les peintres américains Sam Francis et Joan Mitchell, sa compagne durant près de vingt-cinq ans.

En 1958, il recommence à modeler des sculptures.

Plus tard, dans les années 1960 s’amorce un début de retour vers la figuration et, sous le parrainage d’Aimé Maeght, Riopelle participe à l’épanouissement de l’estampe moderne.

Il décède en 2002 à l’Isle-aux-Grues.

 

SUJETS / THÈMES

De retour dans son pays natal, il donne à ses compatriotes des images devenues icônes, peuples d’oies sauvages, icebergs, scènes d’une nature omniprésente.

 

TECHNIQUE

Riche de milliers de peintures, de centaines d’estampes, de quantité de sculptures, de collages, de laves émaillées, son œuvre est un monument de liberté et un témoignage exemplaire de la modernité.

 

EXPOSITIONS

À partir de 1947, Riopelle expose beaucoup à Paris et à New York notamment lors de l’exposition « Younger European Painters » en 1953 au Musée Guggenheim. En 1954, il représente le Canada à la Biennale de Venise en compagnie de Borduas.

 

PRIX

En 1962 il gagne un prix de l’Unesco. En 1963 Le Musée des beaux-arts du Canada lui consacre une rétrospective qui circule ensuite au Musée des beaux-arts de Montréal et au Musée des beaux-arts de l’Ontario.

 

Source : Guy Cogeval, Stéphane Aquin, Riopelle, Musée des beaux-arts de Montréal, Canada, 2006




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