Biographie de Philip John BAINBRIGGE

 

BIOGRAPHIE

Fils d’un général, Philip J. Bainbrigge naît à Lichfield dans le Staffordshire, en 1817. Il entre à l’Académie militaire royale de Woolwich en 1830 et en sort diplômé en 1833.

Bainbrigge demande un poste à l’étranger et arrive au Canada le 25 juin 1836, où il prend part aux opérations militaires le long de la rivière du Richelieu et à Saint-Eustache pendant les Rébellions de 1837-1838.

Par la suite, il voyage activement dans le Haut et le Bas-Canada ainsi qu’aux Maritimes, rédigeant des rapports sur les fortifications et les mesures défensives. Il est assigné à une étude spécifique concernant le litige autour de la frontière du Maine et Nouveau Brunswick et devient adjudant de 1841 à son retour en Angleterre en 1842. Il décède à Blackheath en Angleterre en 1881.

 

SUJETS / THÈMES

L'analyse thématique des œuvres de Bainbrigge révèle sa prédilection évidente pour les paysages ruraux - estivaux ou hivernaux - dans lesquels il travaille la section de la ville qu'il observe de son poste. Sa palette consiste donc en une variété de couleurs naturelles (marron, rouges et verts foncés) qu'il applique en couches plus ou moins épaisses. Ce goût pour la nature et les paysages de campagne l'incite à placer sa ligne d'horizon relativement haut afin de pouvoir intégrer dans ses vues les bâtiments les plus importants ou les plus facilement reconnaissables de la ville. Bainbrigge maîtrise parfaitement les effets spectaculaires de clairs-obscurs et les monuments clés sont souvent représentés au loin, baignant dans une lumière crue. La composition du premier plan est étudiée de manière à encourager le spectateur à pénétrer dans la scène pour partager l'expérience du paysage de l'artiste.

 

TECHNIQUE

Comme tant d'autres peintres officiers britanniques, Bainbrigge reçoit une formation artistique à la Royal Military Academy de Woolwich. Il y apprend la perspective ainsi que les jeux d'ombres et de lumières et applique ces techniques avec une aisance et une spontanéité parfaitement adaptées aux principes de la peinture de paysage. S'il suit les tendances artistiques de l'époque, son style plutôt personnel donne lieu à des aquarelles très particulières.

 

Source: Conrad Graham, Mont-Royal - Ville Marie : vues et plans anciens de Montréal, p. 103.

 




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