Philip Surrey voit Montréal comme un théâtre, il se fait le metteur en scène de ses figurants anonymes. Il montre des piétons solitaire sous l'éclairage blafard des réverbères et des tubes au néon, des phares d'auto sur la neige ou le pavé humide. Surrey est l'un des rares qui accorde priorité aux piétons, il observe leurs allées et venues avec précision et rigueur. Il montre les évènements importants, les rencontres décisives.