Jori Smith, autoportrait
BIOGRAPHIE
Née dans une famille anglophone à Montréal en 1907, Marjorie Smith entame sa formation à 15 ans à l’Art Association of Montreal et est admise dès 1923 à l’École des beaux-arts de Montréal. En visite à Chicoutimi, elle rencontre le peintre Jean Palardy qu’elle épouse en 1930. Avec son mari, Smith séjourne chaque été dans la région de Charlevoix où elle peint. Ayant adopté le diminutif Jori en 1934, elle voyage en Europe. Seule femme membre du Groupe de l’Est depuis sa fondation en 1938, elle fait également partie, l’année suivante, du groupe fondateur de la Société d’art contemporain de Montréal. En 1940, le nouvel atelier des époux, rue Sainte-Famille à Montréal, devient un lieu de rencontre pour les artistes anglophones et francophones. La séparation du couple en 1957 affecte durement Smith, qui reste à l’écart de la scène artistique durant près de 20 ans. Elle décède à Montréal en 2005.
SUJETS
Smith peint des paysages et surtout des portraits d’enfants.
TECHNIQUES
Smith peint dans une palette et une manière qui emprunte au postimpressionnisme.
PRIX
En 1955, elle remporte le prix Jessie Dow. En 2002, elle reçoit l’ordre du Canada.
EXPOSITIONS
Smith participe à plusieurs expositions qui la font connaître, dont la Canadian Women Artists en 1947-48. Des rétrospectives de son œuvre sont présentées à la galerie Dominion en 1993 et à la Galerie Leonard et Bina Ellen de l’Université Concordia en 1997.
Source : Esther Trépanier (dir), Femmes artistes du XXe siècle au Québec, Musée National des beaux-arts du Québec, Les publications du Québec, 2010