Au cours des années trente, la peinture de paysage se définit en termes d’appartenance régionale ou nationale ; Goodridge Roberts propose une vision personnelle qui est d’abord un état d’âme, avant d’être un lieu. Il contraste avec le groupe des Sept. Ne cherchant pas à dramatiser l’image, il choisit de représenter une nature paisible. Ses paysages, qu’on ne peut généralement pas identifier à un site précis, sont construits à partir d’une étonnante variété de tons.